Parfois, sans trop savoir pourquoi, certains endroits vous invitent à vous arrêter. J'essaie alors de garer instinctivement ma moto dans le décor pour qu'elle y soit bien. Dans le calme je me repose un peu. Puis je me concentre sur mes rituels de départ dès que l'envie de repartir se fait sentir.
Je roule en solitaire. Quand on roule à 70 personne ne vous attend...
La plupart des motos se font un plaisir de me doubler dès que possible en montant dans les tours; cela ajoute sans doute à la satisfaction d'avoir plein de puissance.
Il m'arrive toutefois de partager un bout de route avec un inconnu en 125 par exemple. J'adapte ma vitesse. On se salue. Il est à la fois étonné et ravi de ces quelques kilomètres "en groupe".
Certains ne comprennent pas ma démarche et m'ignorent totalement. L'esprit motard doit être plus complexe qu'il en a l'air.
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